lundi 29 mai 2017

Chantier participatif Azur à Saint-Ybars le Samedi 3 juin

Nous recevons ce jour cet appel à Solidarité via nos amis du Goût Des Autres...

Suite à des déboires familiaux et des imbroglios compliqués et trop long à 
expliqués,l'exploitation agricole d'Azur se trouve en danger car elle a du
 retard sur toutes les plantations. 

Genre, elle n'a pas encore planté ses tomates...

Il serait bon et solidaire de donner un petit coup de pousse-boost pour venir 
planter ses malheureux plants qui végètent dans des godets.

Et qui ne demandent qu'à prospérer si éventuellement quelques bonnes âmes,
 des mains secourables et des doigts bienveillants puissent les mettre en 
contact avec notre bonne Terre nourricière.  

Je sais , c'est un peu court pour prévoir. Car c'est dans 6 jours,
 mais il y a urgence et on avance comme on peut.

Je suis Maraîcher comme elle, toujours en cours d'installation, 
et elle m'a suggéré de passer par mon réseau toulousain, permaculteur et
 colibriesque. 

Bref, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

Bien sûr, à diffuser au max autour de vous, il va bien y avoir une quantité 
de personnes qui seront libre ce week-end, non ? 

Disons que c'est une journée conviviale et auberge espagnole à midi. 9h-17H 30 ?
 Ou plus tôt car il fait chaud maintenant. 

RDV sur Toulouse à votre convenance pour covoiturer.

Son adresse : Lieu-dit Le Cabaroque 09210 Saint-Ybars.

Son tel  Azur 0641739119. 
Quelques infos le potager du Cabarroque ICI
 
 
 

mardi 23 mai 2017

Les Nainsdignés lancent le grand défi des alternatives

 16 mai 2017 / Margaux Desdet (Reporterre)




Lundi matin 15 mai, dans 17 villes de France, des centaines de nains de jardin, surnommés les « naindignés », manifestaient dans les rues. Ils ont été source d’interrogation pour les passants, comme sur les réseaux sociaux derrière les hashtag #naindigné. Ce n’est qu’en fin de journée que le mystère a été dévoilé : ce happening, à l’initiative de la dynamique citoyenne pour le climat Alternatiba, a annoncé le lancement du Grand Défi des Alternatives, proposé à l’ensemble des citoyens. Comme le précise Cécile Marchand, la porte-parole, « il fallait enclencher la transition écologique et sociale sans attendre que la solution vienne d’en haut ». Ces #Naindigné sont donc devenus les symboles de la détermination à construire des alternatives durables. Car si les initiatives solidaires se multiplient et prennent de l’ampleur, elles sont encore trop marginales pour faire système.
Engagée dans la promotion d’alternatives concrètes au dérèglement climatique depuis 2013, Alternatiba lance une campagne en deux temps. Première étape : impulser le passage à l’action des citoyennes et des citoyens. Elle lance d’ailleurs une grande plate-forme en ligne pour relever ce défi, pendant que des mobilisations se préparent. « Le but est de réaliser des actions concrètes sur 200 jours : c’est ce qu’on appelle le crowdacting. Chacun peut ainsi rejoindre une équipe, découvrir les défis près de chez lui et relever ceux de son choix. On peut s’engager pour la transition énergétique, la finance solidaire ou l’alimentation durable », précise Cécile Marchand. La deuxième étape sera d’intégrer les collectivités locales dans le mouvement.




Naindignez vous !

vendredi 12 mai 2017

jeudi 11 mai 2017

jeudi 4 mai 2017

Le changement climatique oublié des politiques

Après le pitoyable spectacle du " débat  des pestilencielles " d'hier , force est de constater que l'environnement et à fortiori le changement climatique corrélé à nos choix politiques et économiques est hors champ de la réflexion de la grande majorité de nos concitoyens.

Ce constat résultant en partie des choix des médias qui privilégient de mettre en avant d'autres thématiques lors de ces pseudos " confrontations " télévisuelles .

Que se serait passé si la première question posée hier aux 2 candidats avait été " Quelle est votre position par rapport au changement climatique ? "

Nous ne le saurons jamais puisque aucun des metteurs en scène de ce spectacle grotesque n'a conscience de la centralité de ce problème.

Faut il se résigner à remettre ces problématiques à plus tard jusqu'à ce qu'il soit trop tard ?

Fort heureusement ce matin Reporterre comme souvent a su se distinguer pour tenter de recadrer les priorités.

Source Reporterre : 4 mai 2017 / Jean Foyer et Amy Dahan


En décembre 2015, la COP21 avait imposé la question climatique sur les agendas politiques. Aujourd’hui, expliquent les auteurs de cette tribune, la « climatisation » a reculé : le déni est aux commandes aux Etats-Unis et en Russie, et la campagne présidentielle française a, sauf à gauche, oublié le climat.
Jean Foyer est sociologue et politologue à l’Institut des sciences de la communication (ISCC-CNRS). Il a codirigé la rédaction de l’ouvrage Globalising the Climate. COP21 and the climatisation of global debates. Amy Dahan est mathématicienne et historienne des sciences, directrice de recherche émérite au CNRS.

Il y a un an et demi, la COP21 se présentait comme une réunion historique du processus de négociation onusien sur le changement climatique, la réunion de la « dernière chance » pour sauver la planète. Malgré les critiques de la société civile et de quelques analystes, le pari a semblé gagné, avec la signature d’un accord de 192 pays qui allait même jusqu’à relever — sur le papier — le niveau d’ambition de la lutte contre le changement climatique. Puis, dans l’élan impulsé par la COP, l’accord était ratifié à une vitesse inédite, y compris par le couple États-Unis — Chine, qui en avait été moteur. Dans une gouvernance quasi magique et « incantatoire » [1], la rhétorique officielle fonctionnait à plein régime, répétant que « les planètes étaient alignées » et que l’accord allait agir comme une « prophétie autoréalisatrice ».
Nous avons analysé cet événement comme la culmination d’un vaste mouvement de « climatisation du monde » [2] au sens où la problématique climatique s’est imposée toujours davantage comme un des principaux problèmes globaux discutés aussi bien dans les arènes onusiennes qu’au sein du mouvement altermondialiste ; problème capable d’englober d’abord les questions énergétiques évidemment, mais aussi celles du développement, de la sécurité ou encore de l’alimentation. Depuis le « business », soucieux de retourner les accusations contre le modèle de production en une « opportunité pour le marché », jusqu’à l’agriculture devenant tout à coup « climate smart », en passant par l’encyclique du pape François, aucun secteur social n’a paru pouvoir résister à l’attraction exercée par les enjeux climatiques, un problème qu’aucune force ou acteur public ne pouvait plus ignorer. La climatisation revêtait des formes très diverses, plus ou moins stratégiques, du simple greenwashing à quelques initiatives d’envergure menées au nom du climat dans certains pays, et en particulier le secteur énergétique. On peut voir cette « climatisation » comme une déclinaison singulière et sans doute dominante, d’un mouvement plus général d’environnementalisation de nos sociétés, c’est-à-dire de prise de conscience des problèmes écologiques, avec toutes ses ambigüités.

L’élection de Trump, l’une des plus cruelles leçons de réalisme pour la gouvernance climatique 

En fait, si la climatisation du monde est un mouvement de fond qui continue de travailler nos sociétés, elle reste essentiellement un mouvement symbolique, qui ne s’actualise que fort peu dans des actions concrètes à la hauteur du problème. L’idée de climatisation s’est avérée tout à fait compatible avec une autre caractérisation du régime climatique : celle d’un « schisme de réalité » [3]. Cette notion renvoie au hiatus profond entre la vision globale et managériale du problème dans les arènes onusiennes d’une part, et le monde réel tel qu’il fonctionne, marqué par la violence des rapports de force géopolitiques, la concurrence économique effrénée, la domination des modes gaspilleurs de production et de consommation capitalistes et l’inertie destructrice de la crise écologique, d’autre part.
Le slogan de campagne de Donald Trump dans l’État de Californie, en novembre 2016.
L’élection de Donald Trump un an après la COP21, au moment où les États parties à l’Accord de Paris commençaient à peine à plancher sur sa difficile mise en œuvre, constitue une des plus cruelles leçons de réalisme pour la gouvernance climatique. Non seulement les étoiles ne sont plus alignées, mais la prophétie aura bien du mal à se réaliser puisque, dans une gouvernance globale qui veut se faire désormais non par des normes contraignantes, mais à travers des « signaux », ceux-ci semblent tous au rouge. Au moment où les données météorologiques de 2017 sont de plus en plus alarmantes, les responsables de la première puissance mondiale affichent leur déni du changement climatique, s’emploient à détricoter systématiquement les quelques avancées réalisées par le gouvernement Obama et veulent mettre en œuvre des politiques énergétiques catastrophiques pour le climat, avec le redéploiement des énergies fossiles. Il faut dire qu’avec Rex Tillerson, ancien PDG de Exxon Mobil, à la tête de la diplomatie américaine, les thématiques climatiques et environnementales ont à peu près autant de place que dans la série télévisuelle Dallas. Et Trump est suivi par Poutine, qui proclame sa volonté d’exploiter l’Arctique et les voies maritimes du pôle Nord.

Nous ne nous contentons pas de stagner, nous reculons 

Plus fondamentalement, ce déni impudent de Trump et de certaines élites paraît signer la fin de l’idéal d’un monde commun, que le rêve libéral d’après-guerre et le multilatéralisme ambitionnaient encore de partager. Trump ne veut plus rien partager du tout, il ne cherche même plus à construire un ordre mondial commun : « America first ! » Le trumpisme sonne un double hallali. Comme l’écrit Bruno Latour, « nous sommes tous pris au milieu de ce qui ressemble de plus en plus à un début de panique en cas d’incendie dans un théâtre : il y a ceux qui continuent de fuir vers les protections assurées par une explosion inouïe des inégalités — ce qu’on résume par le terme commode du 1 % des 1 % — et ceux qui fuient à rebours vers la protection, elle tout à fait imaginaire, donnée par les frontières nationales ou ethniques. Au milieu, il y a tous ceux qu’on risque de piétiner… » [4].
Ces signaux ont été captés chez nous par une partie de la droite française, Sarkozy et Fillon en tête, dont le climatoscepticisme s’est trouvé désinhibé. Si une partie de la gauche semble avoir légèrement écologisé son discours, la place de la question climatique dans le débat de la présidentielle relativise ce mouvement. Les enjeux climatiques et environnementaux demeurent très loin derrière ceux de sécurité, d’emplois et de migrations dans le débat public et l’agenda politique. Contre la voie détestable du repli identitaire et nationaliste, la voie européenne et l’ouverture au monde global, aussi souhaitables soient-elles, doivent impérativement aller de pair avec une prise de conscience des limites planétaires et une repensée profonde de l’éthos moderne et progressiste.
À l’heure où il aurait fallu drastiquement accélérer la lutte contre le changement climatique, nous ne nous contentons pas de stagner, nous reculons. À se demander si, dans l’inconscient collectif, les grandes messes comme la COP21 ne sont que de vastes performances de sérieux où le monde fait semblant de vouloir enrayer le réchauffement climatique et ainsi, faire durer le non durable.

lundi 1 mai 2017

Irrintzina à l'Oustal

Le 12 juin 2015 le Tour Alternatiba faisait étape à Auterive.

2 ans plus tard , le film événement qui relate la formidable aventure de ce mouvement fera étape le samedi 3 juin à 16 h sur l'écran de l'Oustal . et nous accueillerons les réalisateurs et certains de ses acteurs.


En ces temps où tout ce que nous défendons va être attaqué au plus haut niveau de l'Etat , il convient de se mobiliser.

Comme dans un bon Irrintzina , ce cri ancestral basque , c'est le cœur , c'est la chaleur , c'est votre énergie qui feront vivre ce film .

Nous comptons sur vous pour faire résonner ce cri de la Génération Climat auprès de vos contacts , amis , proches et espérons vous accueillir aussi nombreux qu'à Marseille où le film a été applaudi avant même le générique de fin !



Un avant goût de cette avant première :


[Irrintzina à J-3] Urgence filmique pour urgence climatique*! from fokus 21 on Vimeo.

Tout sur le film ; ICI .

A l'occasion de ce 30ème Ciné Citoyen , l' entrée sera offerte au  2000 ème spectActeur.