jeudi 17 août 2017

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jeudi 3 août 2017

Depuis hier l'humanité vit à crédit


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Chaque année plus tôt. Mercredi 2 août 2017, l'humanité a consommé l'intégralité des ressources naturelles que la planète est capable de renouveler chaque année. Il lui aura fallu seulement 214 jours, soit huit de moins qu'en 2016. Jusqu'à la fin de l'année, notre civilisation va donc vivre sur les réserves de la Terre pour continuer à se nourrir, se chauffer, se déplacer... Une surexploitation des écosystèmes qui compromet leur capacité à se régénérer.

Calculé tous les ans depuis 1986 par l’ONG Global Footprint Network, le « jour du dépassement de la Terre » compare, grâce à plus de 15 000 données des Nations Unies, l’empreinte écologique de l’homme avec la biocapacité de la planète. Jusque dans les années 1960, l’humanité est parvenue à exploiter moins de ressources naturelles que la capacité de la Terre à les reconstituer et à absorber les gaz à effets de serre. Un seuil fatidique franchit en 1970, où la planète est devenue déficitaire le 357e jour. En 2017, les besoins de l'humanité représentent 1,7 fois les capacités de sa planète d'accueil.
En cause : la déforestation, la pêche intensive, la croissance démographique et les émissions de CO2 toujours trop importantes : « Les émissions de gaz à effet de serre représentent à elles seules 60% de notre empreinte écologique mondiale », rappelle l'ONG dans son rapport. Concrètement, ce dépassement des capacités de la planète se traduit de plusieurs manières : acidification des océans, disparition des espèces, érosion des sols, pénurie d’eau ou encore augmentation de la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
Selon Global Footprint Network et le WWF, « des signes encourageants » indiquent cependant qu’il est « possible d’inverser la tendance ». Malgré la croissance démographique et de l’économie mondiale, « les émissions de CO2 liées à l'énergie n'ont pas augmenté en 2016 pour la troisième année consécutive », relativisent les organisations. Un phénomène qui peut s’expliquer par l’augmentation de la part des énergies renouvelables.
Le meilleur moyen de voir cette triste date reculer reste que l’ensemble des pays signataires de l’accord de Paris respectent ses dispositions.