mardi 25 octobre 2016

Désobéir pour le Climat


 
IRRINTZINA N°4 - Geneviève AZAM - économiste et conseillère scientifique d'ATTAC from fokus 21 on Vimeo.



Si nous ne voulons pas sortir ce film de manière confidentielle , dans quelques salles obscures et que tout le travail de deux années soit réservé à une poignée de militants déjà engagés , nous avons besoin de moyens.

Pour que le mouvement de la justice climatique grandisse , il est important de raconter ce qui a déjà été construit et qui a réussi.

Fin du financement le 1er décembre 2016

N'attendez pas les derniers jours , contribuez dès à présent !

Rendez vous sur la plateforme Zeste de la NEF: 


 


dimanche 23 octobre 2016

Le GIGNV en action à Nantes


Le GIGNV en action au conseil régional from GIGNV 44 on Vimeo.

Action non violente à l’hôtel de région pour l’abandon du financement de l'aéroport NDDL

Ce matin ( 20 octobre ) , un groupe d’activistes du Groupe d’Intervention des Grenouilles Non Violentes (GIGNV) et d’Alternatiba Nantes, répondant à un appel d’ANV COP21, s’est invité à la plénière sur le budget du conseil régional Pays de la Loire. Les activistes se sont exprimés à l’intérieur et à l’extérieur de l’hémicycle régional.

 
Action anti-aéroport NDdL en plein conseil régional des Pays de la Loire ! from GIGNV 44 on Vimeo.



Les activistes ont demandé au conseil régional de se désengager du projet afin de se mettre en cohérence avec ses missions : développer l’économie régionale, tout en “tenant compte des limites connues et/ou prévisibles de notre planète
La réalisation de l’aéroport de NDDL serait contraire à ces deux missions car :
  1. la région Pays de la Loire s’est engagée à verser a minima 40 millions d’euros d’argent public pour financer le projet d’aéroport de NDDL (mais certainement beaucoup plus en comptant toutes les liaisons ferroviaires et routières), alors qu’aucune étude économique solide n'a démontré un impact positif pour l’économie locale.
  2. Alors que la Région veut réduire les dépenses superflues, le projet de NDDL a été jugé « surdimensionné » par le Conseil général de l’environnement et du développement durable.
  3. L’énergie consommée et les gaz à effet de serre qui seraient émis à NDDL sont incompatibles avec les engagements de transition énergétique pris par la région.
Les activistes ont affirmé que, dans le contexte de pénurie de finances publiques actuel, le budget régional devrait être utilisé à des actions plus utiles à la population qu’un aéroport à NDDL : lycées, transports interurbains, insertion des jeunes, formation professionnelle…
Album photo de l'action sur notre page Facebook.

Contact presse : gignv@riseup.net 06 05 78 23 77

 gignvlogo



lundi 17 octobre 2016

Le CETA : Menace sur le Ministère de l'Environronnement

Environronnement : Ronronnement officiel qui tient lieu de politique pour protéger l'environnement . Georges ELGOZY 




 

Des ouvriers anticipent le CETA

et entament la démolition du ministère de l’Environnement.

 
Paris, le 14 octobre - Après le ministère de l’Agriculture mardi matin, c’est aujourd’hui le ministère de l’Environnement qui a été symboliquement démoli. Trente ouvriers s’y sont en effet rendus pour prendre acte de la volonté du gouvernement français de voter la signature du CETA. L'objectif : montrer que ce ministère deviendrait alors inutile.  
 
Ce vendredi à 8 heures, trente militant.e.s d'Alternatiba, d'ANV-Cop 21, d'Attac, des Amis de la terre et de 350.org France, ont enfilé leurs tenues de chantier pour simuler un chantier de démolition devant le ministère de l’Environronnement et le transfert de ses compétences au secrétariat d’État au Commerce extérieur.
 
L'action avait pour but d’alerter sur les dangers du CETA qui risque d'être voté par les vingt-huit ministres du Commerce ce mardi 18 octobre et appliqué provisoirement dès cet hiver, malgré l’absence d’étude d’impact officielle récente.


 

La ministre Ségolène Royal a elle-même exprimé ses doutes sur la "climato-compatibilité" du CETA (1). Pour Thomas Borrell, chargé de campagne des Amis de la terre, "l'incompatibilité du CETA avec une politique ambitieuse en faveur du climat ne fait aucun doute. C’est le droit même de tout État à adopter démocratiquement des législations protectrices du climat et de l'environnement qui est menacé, notamment par l'instauration d'un système de tribunal arbitral permettant aux multinationales d’attaquer un État qui prendrait des mesures contraires à leurs intérêts. Toute décision publique visant à réduire l’exploitation et l’importation d’énergies fossiles pourrait être contestée par les lobbys énergétiques : ils réclameront des millions d'euros de compensation aux Etats qui adopteraient des politiques de transition".  
 
"Sous la pression citoyenne, plus de 600 institutions dans le monde ont déjà choisi de désinvestir des combustibles fossiles pour ne plus être financièrement et moralement impliquées dans les énergies fossiles. Pourtant le CETA encourage clairement l’investissement dans l’extraction et le transport de ces carburants du passé - notamment des sables bitumineux. La signature du traité serait la preuve que le gouvernement préfère se ranger aux côtés de l'industrie fossile plutôt que de respecter les principes de l'accord de Paris, qui exigent de mettre un terme à l'ère des énergies fossiles dès à présent ", ajoute Clémence Dubois, chargée de campagne pour 350.org.
 
"Cet accord aurait non seulement des effets désastreux mais menacerait également la transition vers les alternatives locales et citoyennes à la crise climatique que l'on défend au quotidien" rappelle Jessica Zeganadin, porte-parole d'Alternatiba et d’ANV-COP21. "Énergies renouvelables, relocalisation de l'économie et de la consommation, services publics de qualité, emplois durables, tout serait sacrifié sur l'autel des profits des multinationales. Ségolène Royal a exprimé ses doutes, il faut maintenant qu'elle choisisse : faire respecter les principes de l'accord de Paris ou signer le CETA ! Sinon, son ministère risque bien de devenir inutile..." conclut-elle.


mercredi 12 octobre 2016

lundi 10 octobre 2016

Le serment des bâtons

Le serment des bâtons

« Dès notre plus tendre enfance, le bout de bois, puis le bâton, prolongent notre main, en un outil incomparable...
Bâtons de l’exploration prudente, pour sonder d’éventuels dangers... Pilons heurtant le riz ou le manioc dans les mortiers, qui scandent la vie quotidienne de tant de villages, en Afrique ou ailleurs... Bâtons pour rouir le chanvre, pour fouler la laine, pour remuer la lessive... comme l’ont fait nos parents... Bâtons du voyage et de l’échange, de celui du colporteur aux mâts des plus grands voiliers, qui assuraient partout dans le monde la circulation des cultures.
Bâtons qui nous rassurent et nous soutiennent quand les problèmes ou l’âge sont là, sous forme de tant de cannes... Bâtons de la protection et de la défense, en particulier des troupeaux, ici pour déplacer les vaches, là pour la transhumance des brebis ou contre les prédateurs... bâtons des palissades... bâtons qui maintiennent nos dunes...
Bâton du pèlerin... bâton de l’engagement... bâtons de la parole partagée...
Oui les bâtons accompagnent nos vies. Et c’est la symbolique de tous ces usages du bâton que nous portons ensemble ce 8 octobre.
Mais bien sûr les bâtons nous parlent aussi de colère et de révolte. Ceux des innombrables jacqueries paysannes qui ont émaillé et construit notre histoire. Et il n’y a pas si longtemps, les paysans du Larzac ont préféré le chant de leurs bâtons de bergers aux bruits de bottes de l’extension d’un camp militaire. Ce qui nous menace ici n’est plus un camp, mais la voracité sans fin des multinationales prêtes à toutes les destructions pour la croissance de leurs profits. Ce sont les appétits personnels de leurs soutiens politiques. Ce sont eux qui sont responsables de l’opération César il y a quatre ans déjà, opération que nous avons fait collectivement échouer, ceux qui sont coupables de la mort de Rémi Fraisse. Nous ne pouvons oublier !
Pas plus que nous ne pouvons ignorer dans la période présente, les menaces et indices d’une agression prochaine de la zad, en vue de l’évacuer totalement et de la détruire. En ce 8 octobre, nous saisissons nos bâtons, symboles de notre détermination, en tant qu’outils de protection de cette zad que nous aimons : ce que nous souhaitons, c’est que ce message de détermination soit si massif, porté si puissamment par la population, qu’il résonne si fort qu’il puisse éliminer la menace.
Selon les choix des personnes ou collectifs qui les amènent ici, ces bâtons sont anonymes ou identifiés de différentes manières. Mais tous sont porteurs de notre engagement commun à ne pas abandonner cette zone au béton et aux avions.

En les plantant ici aujourd’hui, de manière publique et solennelle, nous scellons dans le sol de Notre-Dame-des-Landes notre serment collectif, de venir, en cas d’agression de la zone, les reprendre ici face aux forces du désordre, et de participer à la défense à laquelle nous nous sommes préparés, dans la diversité de nos choix et capacités. Et s’il nous est impossible de rejoindre la zone, nous participerons, dans la France entière et bien au-delà, partout où nous serons, aux actions déjà en préparation.
Nous sommes convaincus que la force collective de personnes déterminées, sûres du bien-fondé de leur positionnement, peut encore faire entendre raison à tous ceux qui, à l’instar de Vinci et des élus corrompus, choisissent l’unique objectif du profit maximum pour quelques-uns.
Nous ne nous soumettons ni à la loi du profit, ni à celle du plus fort. Avec Michel Tarin - habitant de Notre-Dame-des-Landes décédé en 2015, ancien du Larzac, qui a mené, avec d’autres, une grève de la faim de 28 jours en 2012 - qui souhaitait tant que résonne le chant de nos bâtons, ensemble nous répétons : « Nous sommes là, nous serons là... »
Serment : En ce 8 octobre, nous saisissons nos bâtons, symbole de notre détermination et outil de protection de cette zad que nous aimons. En les plantant aujourd’hui, nous scellons dans le sol de Notre-Dame-des-Landes notre serment collectif de revenir, si nécessaire, défendre la zad. Nous ne nous soumettons ni à la loi du profit, ni à celle du plus fort : nous sommes là, nous serons là ! »


Photobaton