samedi 18 octobre 2014

Leçon de vélo



... et de photo jusqu'au 2 novembre 2014 au Château d'Eau

Ne pas utiliser sa voiture est bon pour la santé


Des experts sont formels : ne pas utiliser sa voiture est bon pour la santé

 
S’il fallait une preuve scientifique, la voici ! Des chercheurs de l’Université d’East Anglia, au Royaume-Uni, constatent qu’aller au travail à pied ou à vélo est bon pour notre santé mentale, tandis que l’usage quotidien de la voiture contribue au mal-être.

D’après une recherche récente menée par des spécialistes en économie de la santé, à l’Université d’East Anglia et au Centre de recherche pour l’alimentation et l’activité physique (CEDAR), aller au travail à pied ou à vélo est meilleur pour notre santé mentale qu’y aller en voiture.
Leur étude révèle que les personnes ayant abandonné la voiture au profit de la marche à pied ou du vélo pour aller au travail s’en trouvent mieux. En particulier, ceux qui faisaient la navette entre la banlieue et leur lieu de travail en faisant de l’exercice se sentaient plus à même de se concentrer et moins sous pression que s’ils prenaient leur voiture.
Ces bienfaits viennent en tête dans la liste des bénéfices en termes de santé physique liés à la pratique de la marche ou du vélo, qui sont déjà largement reconnus.
Les transports en commun meilleurs pour le mental que la voiture
Les experts ont également remarqué que prendre les transports en commun est meilleur pour notre bien-être psychologique, qu’être au volant de sa voiture.
Le directeur de recherche Adam Martin du CHU Norwich – Université d’East Anglia précise : « Chose surprenante, les voyageurs réguliers ont confié être en meilleure forme quand ils prenaient les transports publics plutôt que leur voiture. On pourrait penser que des facteurs comme des pannes techniques ou des foules de voyageurs auraient pu être une cause majeure de stress.
Mais puisque les bus ou les trains permettent aux gens de se détendre, de lire, d’avoir des contacts, et que souvent est inclus un trajet à pied jusqu’à l’arrêt de bus ou la station ou la gare, il s’avère que l’ensemble met les gens de bonne humeur. »
Des données recueillies sur dix-huit ans
L’équipe de chercheurs a étudié des données recueillies en Angleterre auprès de 18 000 voyageurs âgés de 18 à 25 ans et s’étalant sur une période de dix-huit années. Les données leur ont permis d’observer de multiples aspects de la santé psychologique, parmi lesquels le sentiment de perdre son temps, l’insatisfaction, un sommeil perturbé et le sentiment de ne pas arriver à faire face.
Les chercheurs ont aussi fait état de nombreux facteurs connus pour affecter le bien-être : le salaire, les enfants, un déménagement ou un changement d’affectation et un réseau relationnel qui se modifie.
L’étude montre également que le temps de trajet entre en ligne de compte. Adam Martin a indiqué : « Notre étude montre que plus les gens passent de temps dans leur voiture, plus leur bien-être psychologique en pâtit. Et de la même façon, les gens se sentent mieux quand ils doivent effectuer une plus longue marche sur le chemin du travail. »
3, 1 % seulement d’utilisateurs de vélo
Des données datant du recensement de 2011 (en Angleterre et au Pays de Galles) révèlent que parmi les gens qui permutent au quotidien, 67,1 % utilisent un véhicule personnel, alors que 17,8 % utilisent le réseau public de transport, 10,9 % vont à pied et seulement 3,1 % prennent leur vélo.
Ce récent rapport vient contredire une étude réalisée par le Bureau National des Statistiques au Royaume-Uni, intitulée « Faire la Navette et Être en Forme, 2014 », parue en février, étude statistique qui constatait que les gens allant au travail à pied ressentaient davantage d’insatisfaction, comparés aux gens prenant leur voiture, et que les cyclistes étaient moins heureux et plus angoissés que les autres voyageurs réguliers.

La recherche a été menée au CHU Norwich de l’UEA par le Département de l’Economie de la Santé, et au Centre de l’Economie de la Santé, Université de York. Elle a été financée par le CEDAR, une collaboration inter-disciplinaire entre l’UEA, l’Université de Cambridge et le département MRC de Cambridge.
« Se rendre au travail en faisant de l’exercice améliore-t-il notre bien-être psychologique ? Des preuves de 18 études successives du British Household Panel Survey » est publié dans le journal Preventive Medicine du lundi 15 septembre.

 

mercredi 8 octobre 2014

La rentrée du C.A.T. à Sciences Po


  Bien qu’il soit plus actif outre-Manche, le mouvement des villes en Transition a déjà fait l’objet d’études en français . Ces études se multiplient sur les dernières années, et sont même arrivées jusqu’à Auterive !

L’expression locale de ce mouvement a en effet intéressé Pierre Pageau, étudiant à Science Po Toulouse, qui l’a étudié de l’intérieur en allant à plusieurs réunions et évènements de   Toulouse en Transition .

Le 16 mars dernier , Pierre Pageau  était présent au Ciné Citoyen " Votez Villes en Transition ".



Suite à cet événement , un repas partagé avec les membres du C.A.T. fut l'occasion d'échanges enregistrés sur son dictaphone .

Retrouvez quelques traces de ces échanges dans son mémoire  très éclairant qui étudie les spécificités de la Transition, notamment vue par les personnes qui la portent.

Remerciements à Pierre et à nos amis de 



jeudi 2 octobre 2014

Avis de naissance : Véloterive



STATUTS DE L'ASSOCIATION VÉLOTERIVE( extrait) 
ARTICLE 2 : Objet

Véloterive s'inscrit dans une démarche solidaire de promotion active de l'usage du vélo et de ses dérivés. Cette association œuvrera au réemploi et remise en état de matériel vélo pour permettre l’accès au plus grand nombre à ce mode de transport et également afin d'améliorer le cadre de vie. Il concourt en effet à la préservation de l'environnement, la lutte contre le dérèglement climatique, la pollution et autres nuisances. Il encourage aussi l’usage de la bicyclette en zone urbaine pour les petits déplacements et favorise ainsi l’accès aux petits commerces de ville.

Véloterive a pour objet:

  1. de promouvoir et valoriser le vélo comme mode de transport et de loisir
  2. de promouvoir et valoriser les activités de son atelier vélo
  3. de favoriser l'échange d'expériences et le partage des connaissances en matière de maintenance et autres réparations
  4. de revaloriser et revendre tout matériel vélo (vélos, tandems, remorques, pièces détachées, accessoires…) mis à sa disposition dans le but de favoriser le réemploi et permettre l’accès au vélo au plus grand nombre
  5. de développer des projets communs à ses membres

Nouvellement créée l'Association Véloterive faisait sa première apparition au Forum des associations le 14 septembre.



Le C.A.T. qui suivait la gestation depuis de longs mois se devait de rencontrer l' heureux Papa :
 Philippe di Benedetto qui lui a donné à cette occasion une interview exclusive.

Le CAT :
 Félicitations !

Philippe :  
 Merci !! et merci de votre soutien, ça fait toujours plaisir de constater la mobilisation constante du CAT sur des sujets qui touchent.

Le CAT
Quoi de neuf depuis le mois de janvier 2014 ?

Philippe :
 Beaucoup de choses, depuis l'idée de départ qui à fait son chemin... Aujourd'hui, l'association existe juridiquement et un local va être mis à sa disposition, mais nous en reparlerons plus en détail quand le moment sera venu.

Le CAT :  
A la lecture de l'objet de l'association certains mots sont porteurs de valeurs : ( solidaire , préservation de l'environnement , partage... ) peux tu nous en dire plus?

  Philippe :  
oui ces mots ont une grande signification pour moi et c'est pourquoi j'ai souhaité les insculper dans les statuts de Véloterive. Premièrement, je suis de ceux qui ont du mal à supporter la grande maladie de ce siècle, qui consiste à dévaloriser tout ce qui n'est plus à la mode, (c'est à dire très vite) à rendre obsolète le moindre objet de notre quotidien, sous divers prétextes fallacieux... Vous l'aurez compris, je hurle au gaspillage et ce pour plusieurs raisons qu'il serait peut être trop long à développer ici mais dont les principales sont : l'inconscience et la superconsommation. D'autre part, la solidarité est à mon sens cruciale dans notre société éclatée et il est souhaitable lorsque c'est possible, de tenter de la favoriser, de l'étendre et de l'encourager, pour aller à contre sens de l'égoïsme organisé et de l'individualisme cellulaire... Je souhaite que Véloterive s'inscrive dans cette démarche, en réhabilitant des vélos pour que tout le monde puisse bénéficier de ce mode de transport et que l'argent ne soit pas un frein, comme souvent. D'autres projets de ce type seront mis en œuvre, mais j'en parlerais au moment venu...

Le CAT
En outre ce projet serait créateur d'emploi . Peux tu nous rappeler ton parcours en ce domaine ?

Philippe :
 Alors je vais peut être en surprendre plus d'un car mon parcours est un peu atypique. Non, je ne suis pas fils de coureur cycliste, non, je n'ai pas usé des cuissards depuis mon adolescence sur la selle d'un vélo de course, non! je ne suis pas le Tour de France tous les ans car c'est bien le cadet de mes préoccupations... Moi, mon crédo, c'est de faire fonctionner les choses qui ne fonctionnent plus ou mal. Alors pourquoi le vélo me demanderez vous ? 
 Primo, en 2013, un ami entrepreneur souhaitant travailler avec moi, m'avait fait la proposition de m'embaucher dans son magasin de cycles, "le Bicloo" à Auterive, magasin que trop peu de monde à fréquenté puisqu'il à fermé dans l'année de son ouverture. En préambule de cette embauche, j'ai obtenu un Certificat de Qualification Professionnelle de technicien vendeur de cycles auprès du CNPC de Pau après une formation complète à la prestigieuse école Sup de Vélo à l'Ile Jourdain.  Deuxio, c'est une mécanique simple que chacun peut comprendre et réparer, avec un minimum de conseil et d'outillage, troisio, c'est un moyen de locomotion qui ne devrait pas coûter cher comme l'ont certainement pensé ses concepteurs, alors c'est le candidat parfait pour recréer du lien, à l'atelier, dans la rue, au travail, en loisirs et pour les fondus du sport des perfs!!

Le CAT
 Avant même sa naissance Véloterive avait fait ses premier pas dans la cité. Peux tu nous  dire ce que tu as tiré de cette expérience ?

Philippe :  
Aahhh! oui, :-) j'ai adoré cette expérience avec les gamins du Foyer. Quand ils me voient dans la rue maintenant c'est toujours un moment sympathique, ils en ont gardé une bonne impression et moi aussi. Nathalie qui s'occupe des jeunes au Foyer à su comment organiser cette journée, elle à été très pro, très disponible et nous avons apprécié de collaborer dans le but unique de faire toucher du doigts aux enfants qu'avec un peu d'attention, de patience, d'écoute, de solidarité, il était facile et agréable de remettre en état de rouler un vélo qu'on ne regardait même plus...
D'autre expériences de ce type se referont avec le Foyer mais aussi avec le SMIVOM, je suis en train de voir ceci.

Le CAT :
 " ...Il encourage aussi l’usage de la bicyclette en zone urbaine pour les petits déplacements et favorise ainsi l’accès aux petits commerces de ville. " Ta démarche est manifestement marquée par ton attachement à la vie de la cité ?

Philippe :
 Il est clair que j'ai des yeux et des oreilles, ce que je vois et ce que j'entend me désole un peu, bien que je ne sois pas un modèle du genre, chacun ses paradoxes, mais il me semble depuis quelques années voir une baisse de fréquentation notable chez les commerçants de proximité de la Madeleine, et à fortiori ceux de Saint Paul...avec plusieurs fermetures... Le marché en souffre également. Nouveaux modes de vie, oui, certainement, mais aussi engorgement de la ville par les automobiles. Je suis de ceux qui pensent que beaucoup de déplacement en centre ville pourraient se faire à pied ou en vélo si les habitudes étaient revues et si les infrastructures étaient plus adaptées et sécurisées. Pour ce qui est des habitudes, il pourra être du devoir de Véloterive, aidé des instances, de sensibiliser le public (par des actions ponctuelles, collaboration avec des commerçants, etc...) à favoriser un type de déplacement éco plutôt que de prendre systématiquement la voiture pour aller poster une lettre. J'ai conscience qu'il est de la responsabilité de chacun de faire ses propres choix et loin de moi d'imposer quoi que ce soit, mais de faire prendre conscience à l'autre qu'il existe d'autres possibilités et que les habitudes, c'est fait pour être changé...

Le CAT :
  Le bébé semble en bonne forme mais au fait qu'en est il de son berceau ?


Philippe :
 ... Et bien, déjà, il y a un berceau, et un beau berceau. Le projet Véloterive à été très bien accueilli par la municipalité et par le Maire M. Bastiani qui l'a qualifié de très bon projet, c'est dire à quel point il à été sensible au fond et à la raison d'exister de cette association. N'ayant pas eu l'occasion, j'en profite pour  le remercier et remercier l'équipe qui se donne beaucoup de mal pour mettre ce local à ma disposition. Le local est toujours en travaux et je pense que l'ouverture au public pourra se faire en janvier 2015...

 Le CAT
La question que tu aurais aimé qu'on te pose ?

Philippe :  
En général, je répond à toutes les questions, avec sincérité et naïveté, je n'ai pas de sujet tabou, alors je n'ai pas d'idée quant à une question particulière, désolé.

Le CAT :  
Au fait on peut adhérer ?

Philippe :  
Oui, bien sur on peut dores et déjà adhérer, pour ceux qui souhaitent soutenir l'association. L'adhésion annuelle est de 20€ mais étant en phase de démarrage, toutes les aides financières ou matérielles seront les bienvenues...

 Le CAT
Et pour contacter l'association ? 


 Philippe : 
 Pour le moment le canal privilégié est le mail veloterive@gmail.com.
Bien que je ne sois pas un grand fan, une page Facebook verra le jour pour créer du lien et parler de l'actualité.


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