samedi 29 décembre 2018
jeudi 20 décembre 2018
L'affaire du siècle
L’AFFAIRE DU SIÈCLE
Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. C'est l'Affaire du Siècle.
Les changements climatiques sont là : ils affectent déjà nos vies et n’épargnent personne. Nous assistons à la montée des eaux, à la fonte des glaces, à la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, tandis que les espèces animales et végétales disparaissent inexorablement. Les sécheresses et inondations sont de plus en plus dévastatrices. Nos exploitations agricoles sont en danger. L’air que nous respirons est pollué. Le prix de nos factures énergétiques explose. Partout, dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord, les populations vulnérables sont les plus exposées.
Obnubilés par les enjeux du court terme, les Etats et les acteurs économiques restent sourds aux innombrables cris d’alarme des plus fragiles, des scientifiques, des associations. Alors que les investissements nécessaires pour remédier à la catastrophe devraient être financés majoritairement par les plus aisés, les classes moyennes et les plus démunis y contribuent aujourd’hui de manière indifférenciée. La lutte contre les changements climatiques ne doit pas se faire au détriment des plus fragiles.
La France a pris un retard conséquent. D’aveu public, elle n’atteint pas ses objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les inégalités face au changement climatique s’aggravent.
L’État a l’obligation d’agir.
Il doit prendre les mesures politiques qui s’imposent, tout en garantissant la justice sociale. Il doit réduire notre dépendance au pétrole et nous fournir des alternatives en matière de transport. Il doit investir dans la rénovation des logements et promouvoir l’usage des énergies renouvelables, en abandonnant le recours aux énergies fossiles et nucléaire. Il doit instaurer l’accès de tous à une alimentation suffisante, saine et de qualité, garantir un revenu décent pour les agriculteurs et lutter contre la déforestation. Il doit aussi mettre en place les dispositifs indispensables à l'adaptation de nos territoires et à la protection de nos côtes. Toutes ces mesures auront un impact positif sur nos vies. Pourtant, ce qui est sur la table aujourd’hui est largement insuffisant.
La justice est un véritable levier. Elle peut enfin contraindre à l’action.
Partout dans le monde, des citoyennes et citoyens saisissent la justice pour que leurs droits fondamentaux soient garantis face aux changements climatiques. Et ça marche ! Aux Pays-Bas, la justice a ordonné au gouvernement néerlandais de revoir à la hausse ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Colombie, 25 jeunes ont fait reconnaître par la Cour suprême la nécessité d’agir contre la déforestation et pour la protection du climat. Au Pakistan, un fils d’agriculteurs a demandé aux juges de contraindre son État à adopter une législation climatique capable de protéger l’exploitation de ses parents, et leur droit à l’alimentation.
Nous aussi, nous pouvons gagner. Nous pouvons changer les choses, si nous sommes ensemble ! Alors agissons pour la justice sociale et climatique, saisissons la justice pour que la France respecte enfin ses engagements sur le climat.
Ensemble, portons et remportons ce qui est déjà, partout dans le monde, et aujourd’hui en France, l’Affaire du Siècle.
Respect des espaces verts ?
A Auterive, ville du 21ème siècle on se gare sur les espaces verts :
En plus de dégrader l'espace public, cela rend la place accessible aux véhicules et montre bien la vulnérabilité d'un des derniers espaces non motorisé de la ville et la faible sécurité des établissements de la petite enfance*.
(*) halte garderie + l'ile aux enfants + maternelle la madeleine
(*) halte garderie + l'ile aux enfants + maternelle la madeleine
#ACTION = pot de fleurs ? piquets ? = garder de la pelouse !
Modèle d'affiche en pdf à reproduire à volonté : en cliquant sur l'image.
dimanche 16 décembre 2018
COP24 : 912 activistes nettoient la Société Générale
Paris, le vendredi 14 décembre 2018 –
Répondant à l’appel des Amis de la Terre France et d’Action
Non-Violente COP21, 912 citoyens ont convergé de la France entière pour
participer au nettoyage géant de l’agence centrale de Société Générale,
le jour de la fin de la COP24. Malgré une violente répression policière
et un militant arrêté, les activistes sont déterminés à se faire
entendre de la banque pour qu’elle mette fin à ses soutiens aux énergies
fossiles et en priorité au gaz de schiste, et ont annoncé qu’ils
allaient nettoyer les 150 agences parisiennes de la banque dans la
journée.
À 10 heures ce matin,
912 personnes se sont réunies devant l’agence centrale de Société
Générale boulevard Haussmann à Paris. Équipées de balais, d’éponges, de
serpillères, de seaux, elles se sont présentées déterminées à mener une
opération de nettoyage géante non-violente de la banque championne des
énergies sales.
Les forces de l’ordre massivement présentes sur place
ont violemment réprimé les tentatives de nettoyage en poussant, évacuant
et gazant les activistes.
Gabriel Mazzolini, des Amis de la Terre, en
charge de dialoguer avec la police pour s’assurer du bon déroulement de
l’action, a été arrêté.
Lorette Philippot, des Amis de la Terre, s’indigne : “Le
masque tombe : le jour de la clôture de la COP24, le gouvernement
français qui se prétend leader du climat sur la scène internationale,
gaze et arrête les militants non-violents qui viennent dénoncer la
responsabilité de Société Générale dans le dérèglement climatique.
L’image qu’il offre sur la scène internationale est indigne : celui d’un
gouvernement qui, au lieu de prendre les mesures qui s’imposent pour
lutter contre le dérèglement climatique, réprime violemment la
mobilisation des citoyens. Notre détermination n’en est que plus
renforcée : nous allons nettoyer les 150 agences de Société Générale de
Paris dans la journée.”
Jon Palais, d’ANV-COP21, explique les raisons de cette mobilisation hors norme : « L’état
d’urgence climatique et social exige une réponse de la part des grands
responsables économiques et financiers, et Société Générale figure en
haut de cette liste. Elle finance massivement le dérèglement climatique,
via les soutiens qu’elle accorde continuellement aux énergies fossiles
les plus destructrices pour la planète [1].
Le succès de cette mobilisation montre la détermination des citoyens à
lutter contre une politique de profit qui ignore totalement le bien
commun ».
Devant des activistes
clamant les slogans “SoGé : on veut nettoyer”, “La police, avec nous,
on fait ça pour vos enfants”, plusieurs intervenants dont Jason Opeña
Disterhoft, du Rainforest Action Network, venu des Etats-Unis, ont
rappelé la responsabilité de Société Générale dans le développement du
gaz de schiste.
Société Générale est
en effet la première banque au monde à financer l’exportation du gaz de
schiste nord-américain, avec 1,1 milliard de dollars de financements
accordés en 2017 à des projets de terminaux d’exportation de gaz
liquéfié (GNL) outre-Atlantique [2].
Lorette Philippot, des Amis de la Terre, poursuit : «
Société Générale va devoir choisir son camp : celui du climat ou celui
de politiques comme Donald Trump, qui font obstacle aux efforts de lutte
contre le dérèglement climatique. La COP24 qui s’achève aujourd’hui en
Pologne a été profondément marquée par l’opposition des États-Unis à la reconnaissance par les 196 Parties des conclusions du dernier rapport du GIEC [3]. C’est précisément de cette irresponsabilité la plus totale que nous demandons à Société Générale de se désolidariser ».
Les activistes
appellent Société Générale à mettre un terme à ses soutiens au gaz de
schiste, et en priorité au projet Rio Grande LNG [4]. Ils demandent
également la libération immédiate du militant arrêté.
[1] et [2] www.ran.org/bankingonclimatechange2018
Ces projets constituent un maillon clé de la politique de « dominance énergétique » de l’administration américaine, qui souhaite acheminer sa
surproduction de gaz de schiste à travers le monde, et notamment vers
l’Europe et la France – où la fracturation hydraulique est interdite
depuis 2011.
[4] Rio Grande LNG,
situé au sud du Texas, est l’un des nombreux projets soutenus par
Société Générale. La banque est actuellement en charge d’aider
l’entreprise à structurer le projet et de mettre autour de la table les
financeurs, un rôle décisif qui permettra la levée des 20 milliards de
dollars nécessaires à la construction de l’immense complexe gazier.
Celui-ci contribuerait à émettre autant que 44 centrales à charbon et
menace les conditions de vie des communautés locales et des peuples
autochtones. C’est d’ailleurs en raison de l’empreinte carbone du GNL
issu du gaz de schiste que BNP Paribas a décidé en octobre 2017 de
retirer tous ses soutiens au secteur . www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/climate-finance-day-bnp-credit-agricole-et-societe-generale-comment-les-banques-francaises-prennent-le-virage-vert-146597.html
vendredi 14 décembre 2018
5000 milliards d'euros d'épargne pour financer quoi ?
En France, l’épargne des ménages représente 5000 milliards d’euros. Ce chiffre, vertigineux, donne la mesure du pouvoir qui est entre les mains de la finance, et du levier qu'il pourrait constituer si nous choisissons d’orienter cet argent vers des projets qui portent une vraie transition écologique et sociale, en le plaçant dans une banque éthique.
mercredi 12 décembre 2018
Nous voulons des coquelicots !
1ère étape : Pour atteindre le 1er objectif de 550.000 signatures ... c'est ICI
2ème étape : Pulvérisez tous vos contacts , amis en diffusant ce post .
Objectif 5.000.000 d'ici 2020.
3ème étape : Organiser un rassemblement dans votre commune
samedi 8 décembre 2018
Les gilets verts d' Alternatiba la solution est là !
Hors de portée des lacrimos toulousaines... les gilets verts auterivains et vénerquois ont uni leurs forces pour se faire entendre jusqu'à Katowice ...
mercredi 5 décembre 2018
mardi 4 décembre 2018
samedi 1 décembre 2018
Opération Nettoyage Société Générale
A Bayonne , à Toulouse on se prépare au grand nettoyage .
Pas question de passer l'éponge sur les agissements de la Société Générale.
Pour ceux qui ne peuvent se déplacer , une petite action indirecte nationale est proposée : poster un max d'éponges au Siège, entre le 7 et le 14 décembre.
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